Light of my life
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Réalisateur : |
Casey AFFLECK | ||
Acteurs : |
Casey Affleck, Anna Pniowsky, Elisabeth Moss, ... | |||
Genre : |
Drame, Science fiction | |||
Durée : |
1 h 59 | |||
Date de sortie : |
12/08/2020 | |||
Titre original : |
Light of my life | |||
Note "critique" : |
1,50 | |||
Classement 2020 |
36 / 48 |
Résumé : |
.O xx |
.O. Dans un futur proche où la population féminine a été éradiquée, un père tâche de protéger Rag, sa fille unique, miraculeusement épargnée. Dans ce monde brutal dominé par les instincts primaires, la survie passe par une stricte discipline, faite de fuite permanente et de subterfuges. Mais il le sait, son plus grand défi est ailleurs: alors que tout s'effondre, comment maintenir l'illusion d'un quotidien insouciant et préserver la complicité fusionnelle avec sa fille ? .O. |
Xavier |
.O. Nous n'avons pas été d'accord avec Marianne sur le sort réservé aux femmes : sont-elles tuées ? sont-elles "gardées en lieu sur" dans le but de relancer l'humanité grâce aux quelques femmes ayant réchappé de la maladie ? Ce n'est pas clair et l'on peut comprendre ce père qui ne souhaite pour sa fille ni la première ni la seconde solution. Il aurait pourtant été intéressant de réfléchir aux conséquences de ce choix : peut-on fuir indéfiniment ? Sûrement, l'Humanité ayant quand même réussi à se mobiliser pour que chacun puisse récupérer de quoi manger en ville. Certains travaillent, d'autres non... mais si il ne reste que des hommes et que l'humanité ne peut plus se reproduire, garderions-nous cette "pseudo normalité" puisque plus rien n'aurait de sens ? (et pour le coup, le "après moi le déluge" aurait du sens !). On pense bien évidemment à "The Road" mais aussi aux "fils de l'homme" qui avaient traité des aspects de cette histoire Cela n'intéresse pas le réalisateur qui préfère s'intéresser à la relation père/fille, aux difficultés pour les hommes de comprendre les femmes, sur la difficulté pour un père seul d'élever une jeune fille... On comprend vite ce qui intéresse Casey Affleck mais tout ceci est illustré assez maladroitement, les dialogues sonnait de manière assez artificielle à mes oreilles. A coté de cela, les scènes de baston montrent des assaillants bien benêts et un papa tellement fort qu'il convainc un pauvre gamin de ne pas réagir puisqu'il est contre plus fort que lui... mouais... La fin du film m'a achevé avec un sous-texte religieux peu convaincant (ah, Judas !) et une jeune fille qui sauvera son père ce qui prouve bien que la Femme est l'avenir de l'Homme (formule bien creuse quand elle n'est suivie de rien). Bref, il y avait de quoi faire mais le choix des scénaristes de se focaliser sur un temps relativement court fait que toute la problématique "survivaliste" paraît accessoire... les flash-back sont là pour faire grimper l'émotion, les rencontres pour servir ultérieurement (apprend à chasser en 4 leçons !) et au final, je me suis souvent ennuyé alors que j'aurais dû être en alerte pendant 120 minutes. Damned, encore raté ! |
Première : ¤ ¤ |
.O. Le fil du récit est ténu, le temps peut parfois sembler un peu long mais la délicatesse infinie du geste qui contraste avec la violence de la situation créée une atmosphère prenante qui vous enveloppe pour ne plus vous lâcher. .O. |
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